Il y avait un temps pour l’humide et un temps pour le sec. Tantôt les arbres secs, tantôt les hommes humides, et le tout s’alternait dans une valse de baillonnettes. Disait-on baillonnettes ? Ça me semble approprié tant on parlait peu. Un temps pour dire, un autre pour pleurer aux feuilles chues des arbres secs. Et les hommes tombaient debout, comme on leur avait appris à être Je cherche le mouillé et ne trouve que l’aride. Ici, le sel manque à nos mots. Nous sommes l’hiver des balles perdues.