Difficile d’imaginer le mouton sans nous. On s’amusait au berger. On servait des maîtres et les maîtres leurs maîtres et ainsi de suite et le berger des hommes, le petit père des peuples, et le guide suprême, et l’on vivait sous le joug. Je me souviens, quand j’ai dis « je ne mange plus de viande ». Les yeux des gens. Comme si j’avais dit : Je ne lis plus de programme. Je ne suis pas en marche. L’homme n’est pas un loup pour l’homme. C’est un berger. Ne plus manger de bête ? Ne plus suivre d’homme ? Où irions-nous ? Woof.