La mer s’arrêta. On n’en sait pas plus. Un jour, il y eut simplement le centre et la rive. Un seul continent. L’espoir s’arrêta avec la mer. Les questions que posent les arbres et qu’agace la pluie : finies. Plus que des réponses aux mains barrées de fusils. Et L’horizon en guise de vagues. Fini l’espoir du vent. Voile blanche, voile noire : peu importe. L’espoir ne passait plus par le voyage. Un jour, l’avenir s’arrêta. Il ne restait plus qu’à s’enfouir, là, bouffer la terre. Et les racines nous suivront.